NOS LUTTES NOUS APPARTIENNENT !!! PAS DE FLICS DANS NOS LUTTES !!!
http://www.cemab.be/news/2009/08/7531.php
Raid massif de la police contre le bâtiment occupé par des «sans-papiers» place Saint-Lazare: Hélicoptères, 300 flics, autopompes, flingues,…
Evacuation des «sans-papiers» sous tentes devant le siège du «Parti Socialiste» boulevard de l’Empereur…
Evacuations diverses, la chasse aux «sans-papiers», aux «pauvres» et autres «indésirables» est ouverte…
QUI SERA LE SUIVANT???
Il n’y a pas de «bons policiers», il n’y a pas de «flics sympas»!!! Il n’y a que des représentants de l’ordre capitaliste qui un moment nous sourient de leurs belles dents éclatantes et le lendemain nous mordent comme des chiens enragés…
A Saint-Josse, la racaille sociale-démocrate Demannez a montré toute l’étendue de sa veulerie politique; son but ultime depuis le début de l’occupation était l’évacuation. Pour cela, toutes les méthodes furent bonnes: la persuasion, le chantage, la flatterie et enfin la force brute de l’appareil judiciaire et policier.
NOS LUTTES NOUS APPARTIENNENT!!!
PAS DE FLICS DANS NOS LUTTES!!!
Occupation «Mort aux richars», Saint-Gilles, le 31 juillet 2009.
"On respecte la propriété privée!"
... ou le sergent Gargia du Syndicat des Locataires dans ses oeuvres durant l'occupation d'un immeuble vide place Morichar à Saint-Gilles, Bruxelles, Belgique ...
"Droit à un Taudis pour Tous"
Tous ensemble, défendons le D.T.T.
Droit à un Taudis pour Tous
Vive le capitalisme, vive la crise
qui permet à nos bienfaiteurs les bourgeois de s’enrichir encore plus.
Vive le milieu associatif,
qui organise de belles promenades inoffensives et qui permet de nous défouler sans risque et sans conséquence.
En effet, ce dimanche 17 mai 2009, « plusieurs organisations représentatives des forces vives de notre paysage associatif » (dixit leur communiqué) organisent une manifestation et appellent à « Voter pour le logement »…
Voilà une proposition radicale qui doit plus qu’effrayer le politique (politique-ment correct), voilà qui enfin remet radicalement en question les fondements mêmes de cette société capitaliste en crise. Encore un effort, « camarades », et pour sûr le politique (politique-ment correct) se laissera convaincre du bien-fondé de vos actions…
Mais trêve de plaisanterie ! N’avez-vous pas peur qu’avec une telle plate-forme et un tel niveau de radicalité, avec de telles revendications, vous n’effrayez plutôt le politique (politique-ment correct) et les zozos-nnêtes citoyens qui risquent de ne pas vous suivre. Soyez réalistes, ne demandez pas l’impossible ! Et là, vraiment, « Voter pour le logement », demander un capitalisme « plus humain », c'est peut-être un peu trop. Faut pas voir si grand, « camarades ». Votre légitime colère ne doit pas signifier de tout remettre ainsi en question !...
Soyez réalistes, NE demandez PAS l’impossible !
Nous NE voulons PAS le Luxe des Palaces,
mais le Droit à un Taudis pour Tous !
Occupation Place Morichar (Bruxelles)
Suite à l’accentuation de la crise économique, de la crise du logement, de la crise financière, bref de la crise globale capitaliste qui touche les plus démunis, plusieurs familles mal logées ou sans abri ont décidé de passer à l’action en réquisitionnant un bâtiment public laissé à l’abandon depuis plusieurs mois à Saint-Gilles place Morichar. Il s’agit de l’ancien immeuble des contributions directes dont l’occupation de ce jour contribue ainsi directement à l’amélioration immédiate de nos conditions de vie.
Des chômeurs se servent à Monoprix et partent sans payer: le magasin porte plainte
http://fr.news.yahoo.com/63/20090103/tfr-des-chmeurs-se-servent-monoprix-et-p-019dcf9.html
C'est le site LeParisien.fr qui s'en faisait l'écho ce mercredi: une dizaine de militants du groupe Agir contre le Chômage! (AC!), qui ont formé un collectif appelé A Beintôt!, avaient bloqué les caisses du Monoprix du Faubourg Saint-Antoine, dans le 11ème arrondissement de Paris en s'y présentant en même temps, le chariot plein, et en refusant de payer.
Ils sont repartis avec leurs provisions -des produits de première nécessité mais aussi du foie gras, du saumon fumé et des bouteilles d'alcool-, sans payer, et ont annoncé qu'ils allaient les redistribuer.
"Permettre aux précaires de fêter aussi le Nouvel An dignement"
Une "autoréduction" comme ils disent: "C'est une autoréquisition qui est juste en ces temps de crise et qui permet aux précaires de fêter aussi le Nouvel An dignement".
Chez Monoprix, on dénonce "un pillage". La direction du groupe s'est réunie ce vendredi matin. Elle a décidé de porter plainte contre X pour "vol avec violences et insultes", avec constitution de partie civile, explique L'Express.fr. Le magasin estime avoir perdu 5.000 euros dans cette opération.
"Une action non-violente"
Serge Havez, leader du collectif, s'explique sur RMC: "On arrive, on met des choses dans des caddies. On a un tract, qu'on diffuse auprès des clients du magasin pour qu'ils comprennent notre démarche. Ensuite, on négocie avec le patron du magasin: il veut bien nous laisser partir, ou il veut pas. Dernièrement, à Lille, c'était le cas. C'est avant tout une action non-violente."
Rue89 a ébauché la liste des derniers magasins ayant fait l'objet de cette autoréquisition: on en trouve dans toute la France (Grenoble, Rennes, Lille).
Que fait la police? Rien... pour l'instant
D'après le communiqué du collectif après l'autoréduction rennaise, plusieurs policiers étaient présents dans le magasin: "deux nationaux à l'intérieur, et un des RG en fin d'action." Les policiers les ont laissés partir sans intervenir.
Ils pillent le Delhaize
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/238064/ils-pillent-le-delhaize.html
Une bande d'anarchistes est entrée, a rempli les sacs de bonnes choses et puis est partie sans payer
SCHAERBEEK Une bande d'anarchistes déjantés est entrée dans un magasin Delhaize de la chaussée de Louvain, à Schaerbeek.
Après avoir rempli des sacs de bonne nourriture, du champagne, des crevettes, des Ferrero Rocher, ils ont lancé des tracts en l'air en criant que c'était la journée du gratuit... et puis ils sont partis sans rien payer !
"Il était 17 h 10 lorsqu'une dizaine de personnes sont entrées. Elles avaient des sacs en main. Elles ont fait leurs courses de manière individuelle", explique un membre du personnel. "Un autre groupe est entré et a hurlé, tout en lançant des tracts en l'air : Participez à la grande distribution des rôles" ...
Il poursuit: "Il y en a un qui a bloqué la porte, les autres ont rempli les sacs. Il n'y a pas eu de panique, mais c'était étrange."
Dès que les sacs de provisions étaient remplis de denrées chères, le groupe, soit plus de 25 personnes, a quitté le supermarché par les portes bloquées par le complice.
Nous avons pu nous procurer un des tracts jetés en l'air par ces anarchistes. À vrai dire, il est assez incompréhensible (et bourré de fautes), tout comme leur attitude, d'ailleurs. "Il s'agit de vol. Ils ont dérobé plus de 1.000 euros de marchandises.".
Et tout cela en estimant qu'ils étaient dans leur droit !
Emmanuelle Praet
© La Dernière Heure 2008
QUELQUES CHANTS DE GUERRE... DE CLASSE!
Brigada Flores Magon - Pour ma classe
POUR MA CLASSE Un son lourd pour mes gens Un poing levé pour ma classe Notre sang coule pour mon camp Notre haine brûle et t’embrase Nos cœurs saignent De rage et de déception Entre l’enclume et le marteau Défaite comme seul horizon Pour ma classe Par ma classe Avec classe Guerre de classe L’empire qui règne sur nos vies Nous pousse à la folie Nous irons au paradis Car l’enfer c’est ici Nos cœurs saignent Loin des images des feuilletons Pour nous les coups de matraques Les coups du sort et les coups de putes Tremble bourgeois dans ton lit Car ma classe s’éveille et crie Les voyous les bandits Vont accomplir leur vengeance Nos cœurs saignent Du passé faisons table rase On va brûler tous tes palaces On va bâtir des jardins Là où il y avait des dépotoirs
Bérurier Noir - Ainsi squattent-ils
Bérurier Noir - Coup d'état de la jeunesse
Black bloc
Black bloc : antifascist action
envoyé par road0008
GUANTANAMO A BRUXELLES? LA POLICE TORTURE DANS LES CAVES DU 133?
CE MATIN, LA RACAILLE FLICAILLERE A EVACUE LES 600 OCCUPANTS DU 133 CHAUSSEE D'IXELLES A BRUXELLES, QU'ILS OCCUPAIENT DEPUIS LE 4 NOVEMBRE. L'EVACUATION N'A PAS EU LIEU "PACIFIQUEMENT", COMME LES MEDIAS AUX ORDRES L'ABOYENT DANS LEURS TORCHONS. IL Y A EU DES COUPS, DES TABASSAGES, DES BLESSES... QUELQUES OCUUPANTS ARRETES ONT ETE LIBERES AVEC LES MARQUES DES COUPS SUR LE VISAGE (des photos et des témoignages suivront)... MAIS DES CAMARADES AURAIENT "DISPARUS"... ILS SERAIENT RETENUS DANS LES CAVES DU 133. LES FLICS AURAIENT-ILS PEUR DE LES RELACHES DANS L'ETAT OU ILS SONT?
GUANTANAMO A BRUXELLES?
LA POLICE TORTURE DANS LES CAVES DU 133?
UNE NOUVELLE OCCUPATION A LIEU EN CE MOMENT. RENDEZ-VOUS RUE JULES BOUILLON A IXELLES (derrière l'Eglise Saint-Boniface)...
MANIFESTATION DE SOLIDARITE CE SOIR PLACE FERNAND COCQ A 18H...
LIBEREZ NOS CAMARADES...
PLUS D'INFOS SUR: http://www.cemab.be/
TOUT DOIT PARTIR N°3
Salut bande de petit.e.s veinard.e.s,
Le voici en exclu rien que pour vous, le dernier "tout doit partir".
ALors, la plupart d'entre vous habite toujours aussi loin de nous, donc vous pourrez le télécharger à l'adrese suivante :
http://rcpt.yousendit.com/614952481/68a0851341237acb69c6d82d43284c60
Faites tourner les photocopilleuses. La couverture est en noir et blanc, c'est d'autant plus facile...
Si vous n'avez pas de plans photocopies gratos ou pas chère, si vous êtes trop fainénat.e.s (ah non ça pas !) et bien faites le nous savoiret on vous en fera parvenir...
D'ailleurs il y en a qui prennent la route dans quelques jours.
A bientôt
Et, on ne le dira jamais assez :Tout doit partir !
PS : vous pouvez mettre le pdf sur vos sites et faire tourner le lien à vos ami.e.s (sur les mailing-lists c'est pas trop nécessaire, je crois). Un autre message avec les endroits où ils sont déposés devrait suivre dans la semaine.
Solidarité avec les luttes et les émeutes contre la vie chère en Afrique!
http://www.cmaq.net/fr/node/29716
Après les manifestations et émeutes au Burkina Faso et la sanglante répression des émeutes (peut-être 200 morts) des manifestations de jeunes au Cameroun fin février (une justice expéditive a prononcé des centaines de condamnation de jeunes, parfois raflés au hasard, à des années de prison), c’est au tour de la Côte d’Ivoire et du Sénégal de connaître manifestations, luttes et… répression.
GBAGBO DANSE AVEC JACK LANG
Le dimanche 30 mars le président Gbagbo de Côte d’Ivoire recevait son ami, le socialiste et ancien ministre français Jack Lang. Après l’avoir décoré, il l’a emmené faire une virée dans les boîtes huppées de la rue Princesse dans le quartier chaud d’Abidjan (à proximité immédiate d'un autre quartier de Yopougon, Wassakara, où manger trois par jour est un luxe) sous l’objectif des caméras de télévision, dans le but de montrer que la paix est revenue dans le pays.
Echauffé par l’ambiance, Lang qui disait se rappeler l’époque où, prof expatrié, il venait en goguette dans les mêmes endroits, en a profité pour vanter la «popularité» de son hôte et ses qualités de grand «humaniste».
Mais pour la population pauvre d’Abidjan qui n’arrive pas à joindre les deux bouts, ce reportage a mis le feu aux poudres. Le lendemain, des ménagères commençaient à manifester à partir de 9 heures du matin et, rejointes par des jeunes, à ériger des barricades dans le quartier de Cocody: «Gbagbo, on a faim et tu danses rue Princesse avec un blanc pour lui montrer que tout va bien»; «Nous sommes sorties ce matin parce que trop c’est trop. On en a marre. C’est une autre forme de guerre qu’on déclare à la Côte d’Ivoire» «Gbagbo, on a faim!», etc. (Le Nouveau réveil, Abidjan, 1/4/2008).
Les manifestations spontanées ont gagné le lendemain d’autres communes de l’agglomération d’Abidjan et certaines villes de l'intérieur: Yopougon, Port Boué, Attécoubé, Grand Bassam; dès 4 heures du matin mardi, les manifestants bloquaient à Port Boué les carrefours stratégiques par des barrages, des incendies de pneus, etc.
Les prix ont en effet monté en flèche parfois du simple au double: le riz denikacha est passé de 200F CFA à 400F CFA; le kilo de viande est passé de 700 F CFA à 900 F CFA en trois jours tandis que dans le même laps de temps le litre d'huile passait de 600 à 850 F; le lait, le savon et autres produits de première nécessité suivent mais les salaires, eux, restent inchangés!
Face aux manifestations le grand humaniste Gbagbo et son premier ministre Soro ont lâché leurs chiens: les policiers des compagnies de CRS ont attaqué les manifestants, tirant sans sommation à balles réelles sur des femmes et des jeunes. A Port-Boué, dans le bidonville de Gonzague ville, le jeune Séa Abel tombe, tué par une balle des policiers de la CRS 1.
Dans son intervention télévisée au bout de 2 jours de manifestations, le si populaire Gbagbo n’aura pas un mot pour les dizaines de blessés et le jeune manifestant tué. Il annoncera le gel temporaire des droits de douane pour une série de produits de base importés et le renforcement de la lutte contre le racket.
Autant de mesures qui ne vont pas améliorer significativement la situation de la population dans un pays où une minorité de bourgeois bâtissent des fortunes dans l’exploitation des matières premières agricoles (fortunes placées à l'abri dans des banques françaises ou autres)...
REPRESSION AU SENEGAL
Dimanche 30 mars le Sénégal a aussi connu une manifestation de ménagères à Dakar contre la vie chère: «Vraiment le riz est cher, l’huile est chère, le gouvernement ne fait rien. On est fatiguée, on n’a pas de travail, nos enfants n’ont pas de travail, on se débrouille pour manger, on ne trouve rien à manger, on a faim, on a soif, vraiment on est fatiguée» dit une manifestante citée par l’agence Reuters.
Le gouvernement a répondu à cette manifestation par la répression. Les lacrymogènes et les matraques électriques de la police ont provoqué les pires échauffourées dans la capitale sénégalaise depuis dix ans. Walf TV, une chaîne de télévision privée qui passait des images des flics tabassant les manifestants, a été perquisitionnée et les cassettes saisies. Plusieurs personnes ont été arrêtées.
Le président Wade (politiquement proche de la droite française) a réagi par un énième remaniement ministériel au cours du quel le ministre de l'intérieur a été limogé et où il a fait appel à Landing Savané et Mamadou Diop Decroix, deux dirigeants du parti And Jëf.
Ce parti se disait autrefois «marxiste léniniste» et Landing Savané avait été il n'y a pas si longtemps un candidat de gauche aux présidentielles... Ils viennent apporter leur concours à Wade au moment où celui-ci réprime, accuse les enseignants et les étudiants de mener des grèves «politiques» et «sans fondements» - il a «décrété» que cette année universitaire serait un année blanche en raison des grèves, au moment où les travailleurs multiplient grèves et débrayages (voir la grève pendant 12 jours des travailleurs de Nestlé Sénégal fin février contre le licenciement d'un délégué, malgré la répression policière).
Selon les statistiques, presque la moitié des ménages sénégalais sont au dessous du seuil de pauvreté officiel; la moitié des travailleurs sont payés en dessous du salaire minimum, le taux des chômeurs et des personnes en sous-emploi est de 43%. Alors que l’inflation atteint des sommets. Dans ces conditions, rien d’étonnant que dans un récent rapport la Banque Mondiale avait évoqué la possibilité d’ «émeutes de la faim» au Sénégal! Mais le gouvernement est plus intéressé par des dépenses somptuaires qui remplissent les caisses des proches du président que par la situation des masses....
L’intersyndicale CNTS, CSA, UDTS, UTS, a appelé les travailleurs à se mobiliser pour demander une «augmentation généralisée des salaires» et la baisse «immédiate» des prix des denrées et services de première nécessité. Mais n’est-ce pas la même qui avait suspendu in extremis l’appel à une grève générale en début d’année, en accordant sa confiance au gouvernement? Aussi son «plan d'action», se révèle être en fait une «campagne d'information, de sensibilisation et de mobilisation» du 5 au 15 avril. Selon le secrétaire de la CSA (Confédération des Syndicats Autonomes): «la seule certitude, aujourd'hui, est que les travailleurs ne peuvent plus attendre».
En conséquence de quoi, ils attendront que les syndicats tiennent une «réunion d'évaluation globale» à l'issue de leur campagne, et notre chef syndical d'inviter instamment le gouvernement «à plus de clairvoyance et de responsabilité» (Le Soleil, Dakar, 30/03/08). En clair: faites quelque chose pour que nous ne soyons pas obligés d'appeler à la lutte!
En Afrique aussi les travailleurs ne peuvent compter que sur leur lutte et leur organisation propres pour résister au capitalisme qui les exploite et qui les affame!
Tous ces pays font partie de la « zone d’influence » de l’impérialisme français : il en soutient les régimes et les arment, de façon à pouvoir continuer à y faire de fructueuses affaires (comme Bolloré, le milliardaire qui, de temps en temps, n’hésite pas à prêter son yacht ou son avion à Sarkozy, le fondé de pouvoir du capitalisme français). Le fait que les médias français, si prompts à s’indigner de la répression et des crimes commis par exemple par la Chine, ne parlent jamais des crimes et de la répression commis dans ces pays, est la conséquence de cette domination impérialiste.
Là-bas comme ici, les prolétaires ont le même ennemi et la même lutte anti-capitaliste à mener!
Solidarité prolétarienne internationale!
A propos de quelques anniversaires
Qui s’en souvient aujourd'hui, mais ce 18 mars est l’anniversaire de l’insurrection « parisienne » de 1871, mieux connue sous le nom de « Commune de Paris ».
Nous, Enragés de la Commune libre, expression militante issue de l’occupation du 100-103 boulevard de Waterloo à Bruxelles, du 28 septembre au 17 novembre 2006, tenons à saluer cette saine humanité qui, il y a plus d’un siècle, s’est spontanément soulevée contre la guerre, la misère, le capitalisme et la propriété privée. Ces vaillants combattants, qui ont écrit en lettres de feu des pages glorieuses dans l’histoire des exploités en lutte pour leur affranchissement, aujourd’hui encore, nous montrent la voix à suivre.
Mais, ils sont d’autres dates plus funestes qui nous rappellent la mitraille et le feu dans notre chair :
16 mars 1968, il y a 40 ans : massacre de MY LAI au Vietnam, où des « boys » ont sciemment tué femmes, enfants et vieillards, prouvant une fois de plus, qu’au-delà de toutes les justifications propagandistes concernant « l’ennemi », « le bloc soviétique », « la menace chinoise », « les terroristes », etc., c’est encore et toujours les populations, les civils, les pauvres, les travailleurs, NOUS, qui sommes de la chair à canon pour tous ces massacreurs assermentés…
Du 16 au 19 mars 1988, il y a 20 ans : bombardement chimique contre la population de HALABJA en Iraq. Saddam Hussein, le grand ami des occidentaux à l’époque, fut aidé dans sa funeste besogne par ses alliés : les avions étaient français, les gaz allemands, les capitaux anglais et américains. Quant à son armée de terre, elle était équipée de matériel soviétique…
Le 20 mars 2003, il y a 5 ans, débutait la nouvelle guerre du Golfe durant laquelle des dizaines de milliers de civils ont été assassinés par les forces d’occupation et de maintien de l’ordre de la finance internationale. Aujourd’hui, l’Iraq devient un bourbier comme hier le fut le Vietnam pour l’arrogance des capitalistes. Nous leur souhaitons la plus flagrante défaite et qu’enfin se soulèvent les exploités et les opprimés de la terre entière…
ASSAILLONS IMPITOYABLEMENT TOUTES LES RAISONS D'ETAT
http://squat.net/fr/news/grenade190208.html
http://squat.net/fr/news/grenade190208.html
(Trouvé sur Indymedia-Paris le jeudi 14 février 2008)
Actions à Grenade :
2 janvier 2008 : L’agence immobilière "Molina olea" de la rue st.Anton est cramée.
30 janvier : Sont posés en cachette 10 litres d’essence avec allume-feu et dispositif retardant dans l’agence immobilière "Osuna" et dans le centre de beauté "Constituciòn".
********
Qu’est ce qui arrive à cette humanité ?
On est des travailleurs, chômeurs, étudiants ; cette gigantesque manière de vivre qu'on nous a inculqué mène partout à la destruction. De l’individu à la société, et de là à tout le monde, la misère de nos vies se reproduit avec toutes ses facettes.
On fait des boulots de merde, on loge dans des boîtes à chaussures, on vit comme des pas-encore-morts. On travaille 8 heures pour après pouvoir consommer 8 heures, on se met tout seul les chaînes données par ce monde qui "nécessite de l’argent", "a l’argent", "crève pour l’argent". Personne n’est heureux dans sa vie de misère. Le réveil annonce une nouvelle journée de merde : aller au boulot, prendre la voiture, se jeter dans le trafic, subir le patron, travailler 8 heures ou plus, reprendre la bagnole, et le soir sera pareil comme quand t’y es monté le matin, se jeter dans le trafic, se garer, rejoindre sa maison pourrie, donc aller consommer dans un supermarché avec ses lumières au néon, au magasin, satisfaire ton besoin d’acheter cette merde que tout le monde considère importante... Quels sont vos vrais désirs ?
Tu vas te coucher en pensant que tout se passe bien, que t’es heureux, que t’es en train de te réaliser comme personne, mais il y a quelque chose qui te manque, que tu tais en préférant te résigner. "Si je n’ai pas d’alternatives à ça, je préfère continuer ma non-vie. Si je risquais de me libérer de la propriété, des devoirs et des obligations imposées, que serait-il de moi ?" Et si on te disait qu’il y a une issue ? Un chemin qui passe par la destruction de la marchandise, de ses patrons, serrer la vis une fois pour toutes. Chouette, non ? Idéaliste, certes ; utopique, même, mais indispensable.
On nous a mis tellement de merde dans la tête avec la télé, qu’on adore notre modernisation sans se poser aucune question, aucun doute. On aime bien que les machines détruisent nos montagnes en les goudronnant pour y mettre des centres commerciaux ou des séries interminables de pavillons tous pareils. On aime bien être domestiqué avec des milliers de produit qui, plus que nous aider, nous imposent une consommation et donc une nécessité stupide. On aime l’inactivité stérile qu’on nous impose, une vie sociale superficielle. On aime bien crever jour après jour.
Mais nous, on en est fatiguéEs, surtout nos esprits. Ca nous effraie de penser à la retraite, parce que à cette age là on cherche autre chose et il y en a pas. Après avoir travaillé 50 ans ou plus, tu te rends conte que t’as perdu une partie de ta vie en engraissant l’engrenage qui bouge du lundi au vendredi, de 8h à 18h ; l’autre moitié de la vie tu l’as perdue dans un centre commercial ; ce qui reste, en regardant la télé, et bien peu de souvenirs d’une vie pleine.
Or, si vous voulez nous appeler "vandalEs" ou "fous" après tout ce qui a été dit, vous vous rendez pas compte de la violence faite contre nous-mêmes ? Auprès de vous, qui est pire ? qui crame des agences immobilières et le centre de beauté ? Ou qui reste indifférent ou regarde ailleurs lorsqu’ils détruisent les montagnes, mènent des spéculations immobilières sur les terrains, et une hypohèque de 20 ans à terme fixe de propriété d’une banque, ou ce loyer gonflé pour cette maison pourrie, ou cette liposucion, ces seins refaits, ou cette épilation laser qui te rendra esthétiquement acceptable dans cette société puérile. Combien de fausseté et d’hypocrisie dans cette manière de vivre.
Faites ce que vous voulez, nous on sait ce qu’il faut qu’on fasse. On sort la nuit, on fait ce qu’on considère juste et on dort avec un grand sourire sur les lèvres, parce qu’on sait avoir jeté un caillou contre nos chaînes. Et même si on sait que c’est que des actions ponctuelles, on n’attendra pas "le grand soir", car notre vie, elle, n’attend pas. Du moins notre terre et nos montagnes.
Si vous pensez être pour cette société de capitalisme sauvage, qui fait de l’argent sur le dos des gens, des animaux et des terres, préparez-vous une boîte de prozac format industriel parce qu’existe une dissidence, il existe quand même un sommet de critique, il existe des personnes, des hommes et des femmes qui luttent pour ce qu’ils considèrent juste.
A BAS LA PROPRIETE ! A BAS LE CONSUMERISME ! A BAS LA SOCIETE DU SPECTACLE !
signé : LES VIOLEURS DE LA PROPRIETE
P.S: On est pas la kale borroka (en basque "guérilla urbaine à basse intensité") et on ne veut pas non plus lui ressembler. On est ceux-celles qui étaient dans la commune de Paris, les révolutionaires de la Russie écrasés par les bolchéviques, les spartakistes allemandEs, ceux-celles de l’insurrection de ’34 en Autriche, les révolutionaires du juillet ’36, les rebelles hongroisES, ceux-celles du mai français de ’68, ceux-celles du ’77 italien, les ouvrierEs qui manifestèrent contre le capitalisme et le stalinisme à Berlin et en Pologne, ceux-celles de l’Internationale situationniste, ceux-celles du MIL, ceux-celles des commandos autonomes anticapitalistes, ceux-celles de la Angry Brigade... Oui ! On reprend notre histoire. On est des travailleurSEs, chomeurSEs, étudiantEs. REPANDS LA GRAINE DE LA REVOLTE !
Et foutons aussi le feu à tous les camps:
Et foutons aussi le feu à tous les camps:
DESERTEZ TOUT MAINTENANT:
L'économie, les nationalismes, les mosquées, les églises, les synagogues, les ANPE, les URNES, l'ONU, le pacifisme, le warrior made in nokia, la télé,
FOUTONS LE CAMP DE PARTOUT...
NULLE PART OU ALLER
GEMISSEZ-VOUS DEJA
???
ALORS C'EST SIMPLE:
ASSAILLONS IMPITOYABLEMENT TOUTES LES RAISONS D'ETAT
(les amis du négatif)
[la commune libre]
A propos de la solidarité
Vous trouverez plus d'info sur quelques arrestations en France sur le site http://cettesemaine.free.fr
Voici un texte qui a été écrit par Kalimero, une caisse de solidarité à Paris.
SOLIDARITE
Il y a tant de raisons de se révolter contre ce monde, rien d'étonnant donc si certains, certaines le font et agissent. L'Etat, aidé par les journalistes et tous les garants de l'ordre existant (syndicats et partis en première ligne), répond généralement en montrant du doigt une partie des révoltés qu'il enferme dans des catégories créées pour l'occasion : les émeutiers se résument à la "racaille", comme la débrouille devient de la "criminalité organisée", et retenir un patron peut être considéré comme une "prise d'otages"... Tous rapports de causalité sociale et politique disparaissent, ne laissant place qu'à des êtres méchants ou fous-furieux, auxquels personne ne pourrait s'identifier.
Des spectres hantent le monde
Ces différentes désignations d' "ennemis intérieurs" servent à séparer, à isoler du reste de la société celles et ceux qui s'opposent à la bonne marche du système et percent la lourde chape de la pacification démocratique. Il s'agit de créer un consensus contre eux pour les réprimer plus facilement. Instiller la peur est de longue date pour l'Etat une manière de souder la société. Cela lui permet de se renforcer en se posant en protecteur ... au besoin par la terreur. La révolte se diffuse en novembre 2005 et c'est l'état d'urgence, le GIGN et le RAID sont envoyés de plus en plus souvent pour mater les récalcitrants. A intervalles réguliers, on nous ressort aussi la figure "du terroriste", pratique pour présenter des "monstres" aux actes incompréhensibles et totalement "étrangers" au commun des mortels. La notion de "terrorisme" dont dispose l'Etat est suffisamment large pour qu'il puisse l'appliquer à son gré face à certaines situations. Ainsi, deux faits complètement similaires pourront être qualifiés ou pas de "terroriste". Cela a bien sûr des conséquences sur le traitement policier et judiciaire : prolongement de garde-à-vue pouvant aller jusqu'à 6 jours, difficulté accrue pour voir un avocat, puis pour préparer la défense...
Crapules ou paranos ?
Aujourd'hui, beaucoup font des pieds et des mains pour se démarquer des suspectés, inculpés ou condamnés. Que ce soit en proclamant n'avoir rien en commun avec ceux qui sont sous le coup de la justice, en ressassant les théories sur la manipulation ou en employant les catégories du pouvoir (criminels, terroristes, psychopathes), ils font exactement le jeu que l'Etat attend d'eux. Peut-être pensent-ils ainsi apparaître comme plus responsables et plus légitimes, et - qui sait - devenir des interlocuteurs de choix de l'Etat. En effet, reprendre les catégories policières : les "bons manifestants" et les "méchants casseurs", les grévistes "responsables" et ceux qui ne respectent même plus leur outil de travail, etc, revient à dire qu'il faut agir exclusivement selon les règles du jeu imposées par notre adversaire. Quand les âmes bien-pensantes disent « la révolte, oui certes. Mais pas comme ça et pas maintenant. », elles la repoussent encore à de lointains ailleurs ou un hypothétique avenir. Et elles continuent à présenter des actes de rebellion concrète et réelle comme "étrangers". Affirmer qu'il est inconcevable que des gens s'opposent directement à l'ordre existant, c'est dire à demi mot qu'il n'y a pas de révolte sociale possible. Chercher à coller aux révoltes un visage, une identité, une structure, c'est faire un travail de flic ; leur inventer des meneurs, une source de financement occulte, des ficelles tirées dans l'ombre, c'est nier qu'elles n'ont souvent besoin que de moyens rudimentaires et de détermination.
Forger et utiliser ses propres moyens de lutte placerait-il de fait en-dehors du champ des luttes sociales ? C'est le discours que tiennent l'Etat et ses relais directs car ils défendent leurs intérêts… Cependant, il semble plus étrange de constater à quel point il est intégré chez la plupart des personnes qui prennent part aux mouvements de lutte. Chacun devrait avoir à l'esprit que plus l'Etat, sa justice et sa police, restreignent le champ de ce qui est permis, plus celui de l'illégalité s'étend au point de s'immiscer dans l'ensemble de nos faits et gestes. Ne pas se satisfaire des critères édictés par l'Etat et ses acolytes, n'est pas faire preuve d'un esprit de transgression « extraordinaire », c'est simplement se donner la possibilité d'agir au quotidien.
Contre toutes les prisons
Aujourd'hui, de manière générale, la taule est une arme aussi banalement appliquée contre la conflictualité sociale que le coup de matraque ou le lacrymogène. La prison n'est pas qu'un lieu où l'on enferme pour détruire méthodiquement le déviant, c'est aussi une idée distillée dans tout le corps social, une menace qui doit produire que chacun se tienne tranquille. Elle est l'aboutissement des techniques d'isolement et de séparation. De plus en plus nombreux sont celles et ceux qui finissent enfermés derrière des murs et des portes bien vérouillés par des cercles concentriques de matons, de juges, de flics, de journalistes, de syndicalistes responsables. Arracher l'individu à ses relations, séparer chaque corps par l'encellulement et aussi isoler une partie des prolétaires que l'on enferme des autres, restées à l'extérieur : voilà la technique et la fonction du système carcéral. Et si la solidarité est l'arme la plus efficace contre la répression - et la prison en particulier - c'est parce qu'elle est l'exact contraire de ces séparations.
Solidarité !
Kalimero Paris
Kalimero est un collectif et une caisse de solidarité. Il a pour objet de collecter des sous pour les prisonniers ainsi que de se rencontrer pour discuter des différentes situations. Une fois par mois se tiennent une réunion et une auberge espagnole (apporter à boire et à manger).
En prison on a besoin d'argent pour se procurer les denrées de base (sel, sucre, timbres, tabac, etc.). Pour permettre aux personnes incarcérées de satisfaire ces besoins élémentaires, nous souhaitons leur envoyer des mandats mensuels de 120 euros. Une caisse de solidarité a besoin de continuité. Nous n'avons ni sponsor, ni mécène, aussi avons-nous convenu d'un rendez-vous par mois pour collecter des sous afin d'alimenter la caisse. Ces rencontres sont également l'occasion d'échanger des informations, d'assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Dans un souci de régularité, ces rencarts ont été fixés une fois par mois à 18h pour la réunion et à 20h pour une auberge espagnole. Pour envoyer de l'argent et pour être tenus au courant des prochains rendez-vous de kalimero, vous pouvez demander à être inscrit sur la mailing list de kalimero en écrivant à kalimeroparis@gmail.com ou consulter indymedia paris (logo en haut à gauche).
Le n° de compte pour faire un virement : 10278 06137 00020471901 clé 07
Sinon chacun peut déposer de l'argent en liquide dans toutes les agences du Crédit Mutuel en donnant ce n° : 06137 00020471901
Mai 68 le retour !
A tous ceux qui sont en train de tresser la couronne de Mai 68 adressons nos pavés graphiques et redonnons la parole aux murs !
Mai 68 n’a pas besoin de commémorations, à 40 ans et toutes ses dents, l'esprit de Mai 68 est toujours mordant. Et même si certains, comme Sarkozy, tentent de l’enterrer ou de le réduire en petite fumée juvénile et parisienne, son esprit de révolte refleurira encore et encore soulevant les pavés de tous horizons.
40 printemps après, bon nombre de slogans et de luttes sont toujours d’actualité, les revendications de Mai 68 sont loin d’être périmées, certaines sont à revisiter, d’autres sont à inventer... Nous lançons un appel A TOUS les artistes, graphistes, militants, activistes et colleurs d’affiches de France, de Belgique et d'ailleurs pour lancer avec nous des pavés graphiques et redonner la parole aux murs.
Résister c’est créer, créer c'est résister, alors nous vous proposons de monter une révolte graphique à placarder sur les murs pour démontrer que l’esprit de mai 68 est bien vivant, que cette nouvelle jeunesse de la révolte qui s'alluma en 1968 brûle toujours en 2008 et qu’il est plus que jamais nécessaire de RESISTER. De résister à quoi ? A l'ordre établi, au dictat du profit, à la pensée unique et inique, aux pyramides sociales, à l'arrogance des puissants, au patriarcat, à la société de consommation, à l'exploitation, aux expulsions...
Puisque nous n’avons pas le pouvoir, rappelons à ceux qui le détiennent que nous avons des idées et que nous n'avons pas peur de les afficher.
Au «Français, haïssons Mai 68» de Nicolas Sarkozy, nous répondons «En Mai, révolte-toi comme il te plait! »
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Comment participer ?
plus d'info sur http://www.68mai08.org
NOUS ON NE VEUT PLUS DE PAPIER DU TOUT
NOUS ON NE VEUT PLUS DE PAPIER DU TOUT !!!
http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/article-16770996.html
COLLUSION OBJECTIVE DES SYNDICATS, DU MILIEU ASSOCIATIF ET SOCIAL AVEC LES GOUVERNANTS CONTRE TOUS LES "SANS PAP", PARTOUT: Ci après l'exemple Belge.
http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/article-16769830.html
ON NE VEUT PLUS DE PAPIER DU TOUT!
Belges, immigrés, on s'en fout! On ne veut plus de papier du tout!
Bien sûr, j'ai fait partie de collectifs de soutien aux sans papiers et gueulé en manif "Des papiers pour qui? Pour tous!"... Bien sûr, j'ai encore pas mal d'amis, sincères, hônnetes et humains dans ces collectifs... mais faibles et pacifistes si ce n'est passifistes!
Bien sûr, mes nouvelles méthodes et modes d'actions ne sont pas plus efficaces tant le cri est peu partagé, tant la répression face à l'hebergement de camarades sans pap est féroce, tant la peur de l'expulsion est chez nous la plus forte... Mais au moins ces initiatives m'épargnent-elles l'humiliation et n'entretiennent rien de ce qui me révolte : la course aux papiers en particulier...
"Belges, immigrés, on s'en fout! On veut plus de papier du tout!" a été un slogan à un moment donné de la lutte... Le moment où les collectifs de soit disant soutien ont envoyés les immigrés clandestins se faire ficher au bureau du recensement... pour mieux finir en camps de rétention!
C'est un slogan provocateur évidemment, très mal accepté par les collectifs et qui demande quelques explications. C'était une manière de dénoncer le manque de considération que l'on a pour ces personnes et la manière dont on les maintient (ou participe plus ou moins malgré nous à les maintenir) dans une posture d'attente et de dépendance face au pouvoir de l'Etat à délivrer des papiers... ou pas! La manière dont on accepte donc cette dépendance et ce pouvoir de l'Etat à délivrer des papiers... ou pas! La manière dont on crée un manque pour mieux faire ramper les gens, "mériter" leur place sur un territoire. La manière dont la carte d'identité ou le permis de séjour sont devenus des sésames sans lesquels on n'existe pas. La manière dont même les collectifs de soutien, en jouant le jeu de la quête aux papiers, aliènent des gens à ce bout de plastique ou de carton; les aliènent au droit et à la nationalité, en oubliant de les faire exister humainement, individuellement et collectivement et en oubliant de parler de ça, de leur droit à l'existence individuelle et collective, là où ils l'ont choisit, là où ils ont pu fuir souvent aussi, là où nous les avons nous même à la fois attirés et poussés en entretenant largement les inégalités Nord/Sud depuis des siècles... En oubliant de parler de ça aussi, des inégalités Nord/Sud, de géopolitique, de migrations, d'histoire des migrations, de colonisation... bref en séparant les luttes et les réfléxions, là où tout ça est lié, intrinséquement lié!
Ce slogan était une manière de dire "STOP! On peut se battre éternellement pour untel, puis pour untel, puis untel encore, pour quémander des papiers et implorer la pitié du gouvernement et de l'opinion public! On peut se mentir éternellement à soi même en faisant semblant de se satisfaire d'un dossier qui finit bien... et qui finit bien d'ailleurs justement pour qu'on se satisfasse finalement de la faiblesse de notre lutte... Parce que parfois, suffisamment régulièrement pour calmer nos colères, c'est vrai, ça marche! Mais pour tous ceux pour qui ça ne marche pas, pour tous ceux qui ont été ou vont être renvoyés, pour tous ceux qui ont été ou vont être assassinés à la descente de l'avion, pour toutes les familles enfermées, écartelées, divisées, humiliées, bafouées... pour toutes les vies qu'on réoriente dans des directions beaucoup moins favorables, qu'on renvoie sans ménagement à leur misère, à leur desespoir, à leur camps de réfugiés, à leurs dangers, à leur nouvel exil... nous disons STOP, on ne le fera plus! On ne rampera plus! On se fout de votre pouvoir à disposer de l'avenir et de la vie de gens! Il nous révolte! Il est inacceptable! Il est gerbant! Il est abusif! Nous refusons d'y participer et donc de l'entretenir! On ne veut plus que vous ayez ce pouvoir là de décider où l'on doit vivre, où l'on peut ou ne peut pas vivre... qui l'on doit quitter, où ne devons retourner. On n'accepte plus que vous ayez ce pouvoir de nous reprendre la liberté de nous déplacer et de nous voler la douleur d'avoir dû fuir en la transformant en honte ou en culpabilité! On ne demandera plus! On n'attendra plus! On prendra! Ou bien mieux, nous nierons ce que vous jugez être une nécessité ou une priorité là où nous nous battons pour bien plus que des papiers... pour la vie! Et nous lutterons pour ça! Nous lutterons vraiment à présent... sans négociation ou concession! Et nous nous organiserons pour ça avec une vraie ferveur populaire et une vraie rage! Nous avons compris ce que nous sommes pour vous en termes de quotas nécessaires à la bonne marche d'un pays qui ne sera jamais tout à fait le notre à vos yeux; en termes d'économie, de force de travail exploitable et pas cher, d'ennemis désignés au sein de votre pays, et de pacification aussi au niveau international... Et nous refusons d'être cela! Nous rejoindrons les rangs de tous ceux qui déjà chez vous ont refusé la place, les coordonnées, l'abscisse et l'ordonnée, que vous leur aviez attribuées, que vous aviez tenté de leur imposer chaque jour, sur vos sièges de bureau ou d'écoliers, sur vos machines ou vos chaînes d'usine, dans vos métros, au travers vos journaux, devant vos télés, vos JT à vous mater... et nous entrerons en guerre contre vos méthodes, vos injustices, votre autorité, votre mépris de nos droits et de notre liberté!"
Ce slogan était aussi une manière de raccrocher ça à d'autres luttes qui font partie de la même logique de surveillance, d'identification et de contrôle des individus (passeports biométriques, multiplication des cartes électroniques et puces à venir détenant des informations sur l'identité de la personne détentrice, cartes de fidélité (sic), de bus, cartes de crédit, de retrait, passes de parking...) et qui sont tout autant en rapport avec cette question du territoire... Toutes ces cartes, comme autant de papiers d'identité, sont capables à présent de dire où, quand et à quelle fréquence chaque individu s'inscrit dans un lieu et la manière dont il le traverse, comment il s'y déplace, où il se trouve... si aussi, il a le droit d'y être ou si sa place est ailleurs, dans un centre de rétention, une prison, un pays en guerre, dans une autre ville, à son RDV ORBEm, à son travail... Et c'est notre rapport aux autres et à l'espace qui va s'en trouver bouleversé. Notre liberté d'y circuler aussi.
Il ne faut plus accepter ! Il ne faut plus plier! Plus ramper! Car toute cette logique est révoltante et inquiétante aussi, tant les idées fascistes du gouvernement sont en train d'ancrer le racisme, le délire sécuritaire et l'évidence du contrôle social dans la tête des gens!
Alors, belges, immigrés, avant d'être complétement réifiés, momifiés, de ne plus pouvoir bouger: "On s'en fout! On veut plus de papier du tout!"
ADRESSE AUX SQUATTERS "GEMISSANTS"
ADRESSE AUX SQUATTERS "GEMISSANTS"
ADRESSE AUX SQUATTERS "GEMISSANTS" D'ICI OU D'AILLEURS:
VOUS NOUS FAITES VIEILLIR
!!!
Vrai, maintenant ça devient chiant! Bien que par principe nous soutenions globalement les "squatt" contre tous les expulseurs, force nous est faite de constater que la fausse contestation régnante dans ce petit monde souvent "misérabilisé" se réclamant d'un singulier "Droit au Logement" n'avançant rien d'autre le plus souvent que des revendications de pacotille ' cf:: les risibles et douteux animateurs-flics des Don Quichotte , s'invite en "pleureuse autorisée" dans la critique globale d'une société dont nous ne voulons plus.
L'inflation de ces gémissements repeinturlurés aux couleurs de l'Anarchie et des résistances combattantes en définitive se contenterait assez bien de la merde que les municipalités mettraient à leur disposition pourvu que ces "gémisements" et ceux qui les transportent puissent continuer de contribuer à masquer le débat critique contre tout ce qui existe. Et ça, ça commence à nous foutre les boules!!!
Les réformards de la misère quotidienne se sont engouffrés trop souvent dans l'espace récent entrouvert par nos amis du Danemark comme pour profiter d'un incendie auquel ils n'auraient apporté aucune allumette!
La fausse contestation révellée du petit milieu réformard des "squatt" constitue le maillon manquant de ces pompiers de la paix sociale, de ces architectes de la mendicité, de la pauvreté consentie...
Nous profitons ici de cette occasion pour souligner à tous (squatt) que notre soutien pratique à tout appel, au dela d'une pure question de principe bien compréhensible et minimum, ne rencontrera aucune autre forme de sympathie tant que les auteurs (le plus souvent plus ou moins gémissants) de ces appels à la "solidarité" n'auront su publiquement et explicitement tirer les conclusions des observations contenues dans le texte que nous reproduisons ci-après et avec lequel nous nous trouvons largement en accord.
Au risque de froisser quelques unEs.
Les autres qui ont su inscrire leur action dans une praxis collective globale ne s'y tromperont pas:
les considérations émises ci-dessus ou ci dessous ne les concernent en rien pourvu que le principe de totalité ne s'éloigne jamais en une représentation....
Voilla, voila....
Nous en saluons à notre manière les auteurEs de ce qui suit, au passage!
G8-ROSTOCK. Les jeunes générations redécouvrent à chaque fois le goût de la fête!
Aujourd'hui et demain aussi.
LES AMIS DU NEGATIF A L'OEUVRE/NOSOTROS.INCONTROLADOS
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PETITE CONTRIBUTION AU MEETING INTERNATIONAL
SUR LE DROIT AU LOGEMENT
Vous nous invitez à un meeting sur le droit au logement : la défense du nôtre, menacé en ce moment même d'expulsion, nous empêche de nous absenter, alors faute de mieux nous vous envoyons un petit mot, une petite contribution au débat. Un meeting international confrontera sans doute des expériences mais aussi des contextes différents... Nous voulons donc commencer par vous parler du contexte français autour du logement et des luttes sociales. "L'Etat social" est en phase de démantèlement en France comme ailleurs bien sûr, mais son ombre froide a une histoire longue et solide, et promet de ne pas s'évanouir de sitôt. Notre génération, sur les 22 dernières années, en a connu 16 de gouvernement socialiste, qui l'ont habituée à voir les mouvements contestataires aboutir dans les couloirs d'une administration "conciliante" et aménageuse, quitter le terrain de la rue pour se perdre en contacts, appuis, accords, avec un Etat soi-disant bienveillant. L'histoire du mouvement
social en France se gausse, par exemple, de la forme associative, vieille d'un siècle, qui légalise et légifère tout regroupement autour d'idées et d'actions, et rend toute autre forme de collectif (anonyme, affinitaire, sans appareil de direction...
l'appareil démotechnocratique plutôt que de s'en défaire. Sur la question du logement, en France et depuis une dizaine d'années, c'est le DAL qui occupe les devants de la scène avec ce genre de militantisme réformiste, en ne légitimant l'occupation illégale de logements vides que de manière ponctuelle et dans le seul but de pointer les dysfonctionnements de la social-démocratie. Flanqué de ces luttes citoyennistes, marche un Etat français qui s'est targué de mettre en place l'un des principaux modèles sociaux européens. Vous demandez dans votre appel plus de logements sociaux et des loyers proportionnels aux revenus : notre Etat bien-aimé s'est déjà illustré dans de gros et nombreux projets de tours HLM, sur de gros programmes d'aides financières à la location en logements privés. Différentes mairies, socialistes et communistes, ont expulsé et expulsent encore des squats sous prétexte de vouloir construire à la place des logements sociaux. Dans l'absolu nous ne sommes
pas favorables aux logements sociaux. Nous ne sommes favorables à la soumission du logement ni aux logiques marchandes ni aux logiques étatiques. Vous proposez de défendre le patrimoine public mais nous nous demandons dans quelle mesure il est réellement "public"... Privatiser un espace signifie restreindre son accès et son utilisation, au bon vouloir de propriétaires qui n'en sont ni les bâtisseur/ses ni les usager-e-s. Le patrimoine "public" n'est-il donc pas lui aussi, d'une certaine manière, privatisé, puisque son accès est soumis à un coût, même modique, donc à un rapport de consommation ; puisque sa construction et son utilisation sont règlementées par des administrations aussi lointaines que n'importe quel propriétaire bourgeois-e ? Nous ne croyons pas à ce tour de passe-passe qui veut nous faire voir dans l'Etat le reflet du bien commun, nous ne croyons pas à une démocratie dont les "citoyen-ne-
aucunement représenté-e-s par des politicien-ne-
social nous préférons de loin le squat ou l'auto-construction
et sa satisfaction, mais sur une éthique pleinement et consciemment construite par les humain-e-s, par les sujet-te-s d'une société, sans faire appel à des principes vagues, supérieurs et transcendantaux (Dieu, la nature...). Nous ne squattons pas, non plus, pour effectuer une "réappropriation indirecte des salaires", vu que notre acte d'occupation est pour nous relié à une critique du salariat, et qu'il nous aide à nous affranchir des salaires plus qu'à nous les réapproprier. Enfin, nous évitons de justifier notre démarche par un discours sur notre précarité. Souvent la précarité désigne des individus acculés, assoiffés de réinsertion sociale, qui ne font des actes illégaux qu'en dernier recours, après avoir essayé toutes les autres options possibles "pour s'en sortir". Nous ne voulons pas reprendre ces justifications misérabilistes, nous voulons au contraire réaffirmer que le squat peut être un choix positif, constructif et pleinement assumé, parmi les autres choix que
nous propose la société (travail-consommati
villes qui s'aseptisent, petit texte genevois (2001) évoquant la restructuration d'un vieux quartier central et populaire, à coups d'expulsions et de gentryfication. Quant à celles/ceux qui ont le temps et la curiosité d'approfondir le sujet, nous les encourageons vivement à s'en aller quérir les documents suivants : - Le recueil Squat-textes, sélection de textes francophones au sujet de la démarche squat (écrits de provenances diverses, de 1991 à nos jours), disponible chez iosk AT inventati POINT org, - Le fanzine Désurbanisme, relais de réflexions critiques sur la ville, l'auto-construction
vous souhaitant un meeting riche en rencontres et en idées... Une maison peut être révolutionnaire ! Des squatteureuses de grenoble et dijon
Contact : iosk@inventati.
P. S. Nous voulons préciser notre critique de l'argument du "naturel", en rappelant que cet argument implique, comme toute morale religieuse ou mystique, l'existence d'une mise en ordre du monde et/ou de l'histoire qui nous précèderait, nous dépasserait et à laquelle il nous faudrait se plier. De tous temps, les moralistes et dirigeants de tout acabit se sont servis de cet argument, s'en sont institués porte-paroles, et ont justifié ainsi, au nom de l'ordre naturel, leur conservatisme, l'ordre social, ainsi que les diverses discriminations sociales, racistes, sexistes, homophobes, eugénistes, âgistes, spécistes... Ce que nous concevons comme "nature" n'a rien à voir avec le bien et le mal et n'est que le système instable au sein duquel nous vivons et dont nous faisons partie. C'est à nous seul-e-s qu'il revient de réaliser, de manière constamment évolutive, la construction éthique et politique de notre société. Nous souhaitons décider de notre relation à notre environnement
et aux autres êtres sensibles à partir des divers pratiques et ressentis individuels, et sans s'embarrasser d'arguments venus d'en haut, quand bien même il s'agirait de défendre le "droit au logement". (lire par exemple, à ce sujet, la Préface à la Nature de J.S. Mill, par Estiva Reus, qui synthétise bien les positions anti-naturalistes.
Voici l'appel auquel le précédent texte répond :
POUR UN MEETING INTERNATIONAL DU DROIT AU LOGEMENT 2-3 NOVEMBRE 2002 Nous nous trouvons face au démantèlement de l'état social, et face à une attaque généralisée concernant les conditions de vie et les salaires des travailleurs et à la précarisation de couches toujours plus larges de la population.
La Santé, les transports, l'instruction, l'énergie, l'eau et enfin les logements sociaux sont devenus aujourd'hui au centre d'une énorme manoeuvre spéculative menée par les Sociétés d' Actionnaires. Face à ces attaques, il est nécessaire aujourd'hui d'unir le plus possible les forces de tous ceux qui désirent encore un futur digne.
La politique imposée par le F.M.I a causé un grand nombre d'expulsions, et l'augmentation des loyers, la privatisation du patrimoine public, obligeant dans le meme temps beaucoup de travailleurs, étudiants et travailleurs immigrés et chomeurs et ceux qui bénéficient d' un logement social à s'opposer aux expulsions et à se mobiliser pour garantir leur droit au logement en occupant des logements vides comme réapropriation indirecte des salaires,pour répondre encore aux conditions de précarité qui concernent diverses couches sociales (en particulier les jeunes nés à l'ère du démantèlement social).
Et pour tout cela, nous avons l'exigence de construire un front, qui, au niveau local, national et européen, revendique le droit au logement comme un droit social constitutionnel et universel:ceci signifie que tous, résidents locaux et immigrés doivent pouvoir jouir du lieu dans lequel ils vivent, que ce soit en tant que propriétaires ou locataires, et le loyer dans les deux cas doit etre rigoureusement proportionnel au salaire et ceci dans une proportion limitée.
Le logement constitue un salaire indirect et aujourd'hui nous assistons à une vraie diminution des salaires pour qui est victime du libre marché, et pour tout ça il nous faut une nouvelle politique de loyer plus égaux. Les agences immobilières qui gèrent totalement le marché des locations sont là pour ramasser les bénéfices de la mercantilisation d'un besoin aussi primaire que celui du logement. Le fait qu'il y ait tant de grosses privatisations comme celles des logements sociaux par exemple fait que les agences sont devenues de réelles multinationales. M^eme si le F.S.E-E.S.F traitera également des effets de la politique néolib érale sur les conditions de logement des habitants locaux ou immigrés, nous aussi avons ressenti le besoin de créer un lieu de discussions et de confronter nos thématiques sur ce problème du droit au logement, qui rassemble et représente les expériences d'auto-organisation et d'action directe, centrées sur le thème du droit au logement comme droit
naturel, social et constitutionnel.
Nous proposons donc une discussion sur les sujets suivants: -la privatisation des espaces urbains et du patrimoine public, la politique institutionelle et toutes les formes de résistance. -les expulsions et les déplacements d'habitants des quartiers historiques et populaires, l'exclusion et le racisme économique qui découle du libre marché. -Les méthodes et les propositions alternatives à l'accès au logement, comme l'action directe autogérée, et l'autorécupération des occupations, comme possibilité d'expérimenter une socialisation non mercantile, solidaire et anti-autoritaire à l'intérieur meme de l'espace habité. Les réquisitions des maisons vides et leur remise aux sans logis, l'augmentation du nombre des logements sociaux, en construisant de nouveaux logements gràce à l'argent public, l'arrèt total des expulsions et une aide à l'accès à la propriété de logements sociaux pour les plus démunis. Le maintien des formes d'autogestion jusqu'à présent consenties par
l'administration des logements sociaux , cette autogestion qu'ils veulent éliminer totalement dans leur processus de privatisation, éliminant ainsi le petit processus de démocratie directe construite dans le temps. Le meeting se tiendra la semaine précédant le F.S.E-E.S.F, il durera deux jours( une assemblée des participants avec intervention de présentations et de propositions, et une journée d'élaboration et de synthèse). Objectif de cette initiative: -Promouvoir l'échange des expériences à travers divers sujets (mouvements, comités, squatts, maisons occupées, coopératives, ong) et provenant d'horizons divers(nord, sud, centre, est, ouest) -Réaliser la construction d'un front européen réel qui lutte contre la politique de
privatisation, et pour le droit au logement. Premier jour: Matin: assemblée plénière et présentation. Après-midi: ateliers de discussions. Deuxième jour: Matin: Ateliers de synthèse des discussions. Après-midi: Assemblée plénière et conclusions. A L'ORIGINE DE CETTE INITIATIVE: Movimento di lotta per la casa (Florence) Coordinamento Autogestioni ed assegnatari delle case popolari (Florence) Collectif Omme(étudiants et précaires pour le droit au logement) Associazone Culturale Hassan Fathy (Florence) Logistique: Le meeting se déroulera le 2 et le 3 Novembre 2002 dans l'Université d'Architecture de Florence (disponibilité de l'espace à confirmer) Nous ne disposons d'aucun type de financement institutionnel, et ne pouvons donc pas fournir de défraiement;pour la permanence et l'hébergement nous offrons l'hospitalité à titre gracieux dans les occupations du Mouvement de lutte pour le logement, et si vous souhaitez en profiter vous etes priés de communiquer vos
exigences à temps (qund, si vous avez un sac de couchage ou si vous voulez un lit à deux places, ainsi que vos préférences et exigences particulières de santé etc...
pour faciliter les opérations de traduction, nous demandons aux participants d'envoyer quelques jours avant le meeting le texte de leur intervention écrite en anglais, français ou espagnol. Le sevice de traduction sera formé de volontaires, et pour cette raison, on vous demande de nous communiquer avant vos disponibilité
lottaperlacasa@
omme@inventati.
autogestionieassegn
http://www.toscanan
http://squat.
le BLOG de la COMMUNE LIBRE:
http://lacommunelib
Le groupe de discussions de Nosotros incontrolados/les amis du négatif
http://groups.google.com/group